Le Design Thinking est une approche structurée de l’innovation, mettant l’accent sur l’être humain et cherchant à générer des solutions qui comprennent le désir/les besoins des utilisateurs afin de créer de la valeur pour l’entreprise.
1. Qu’est-ce que le Design Thinking?
Le design est souvent associé à l’esthétique, mais son réel objectif est de promouvoir le bien-être dans la vie des gens. Par conséquent, la façon dont les designers perçoivent le monde qui les entoure et y réagissent a attiré l’attention des managers, ouvrant de nouvelles voies à l’innovation commerciale.
Le designer voit tout ce qui nuit ou empêche une bonne expérience (émotionnelle, cognitive ou esthétique) et le bien-être dans la vie des gens, en tenant compte d’aspects comme le travail, les loisirs, les relations et la culture. La tâche principale du designer est d’identifier ce type de situation et de dégager des solutions.
Il comprend la diversité de ces problèmes et sait que pour les résoudre, il est nécessaire de cartographier la culture, les contextes, les expériences personnelles et les processus de la vie des individus afin d’avoir une vision globale des difficultés et de trouver des alternatives pour les surmonter. En s’investissant dans cette cartographie, le concepteur peut identifier les causes et les conséquences des difficultés et s’affirmer davantage dans la recherche de solutions.
Afin d’identifier les vrais problèmes et de les résoudre plus efficacement, vous devez les aborder sous différents angles et perspectives. Ainsi, est privilégié le travail collaboratif entre équipes pluridisciplinaires, qui apportent des perspectives diverses et offrent des interprétations différentes sur le sujet et donc des solutions innovantes.
De plus, comme son nom l’indique, le Design Thinking fait référence à la façon de penser du designer, qui est plutôt peu conventionnelle dans l’environnement des affaires – la pensée abductive. Cette méthode consiste à formuler des questions par l’observation ou la compréhension des phénomènes. En d’autres termes, on pose des questions auxquelles il faut répondre à l’aide de l’information recueillie au cours de l’observation de l’univers qui imprègne le problème. Ainsi, en pensant abductivement, la solution ne vient pas du problème : elle s’y intègre.
Vous ne pouvez pas résoudre les problèmes avec le même type de raisonnement que celui qui en est à l’origine : la remise en question des règles de l’entreprise est la base du Design Thinking. En pensant abductivement, le designer défie constamment ses propres normes, confirmant et réfutant les conjectures. C’est cette capacité à se débarrasser des vérités préconçues qui permet au concepteur de rester « out of the box ».
2. Quels sont les avantages pour votre entreprise ?
L’innovation axée sur le design est apparue dans le monde des affaires pour catalyser l’opinion du marché selon laquelle, pour innover, il était nécessaire de développer ou d’intégrer de nouvelles technologies, en se concentrant sur l’élargissement de l’éventail des performances.
En plus de ces facteurs technologiques et marketing, le processus du Design Thinking permet aux entreprises d’innover principalement par l’attribution de nouvelles significations aux produits, services ou relations.
La méthode Design Thinking permet la création d’idées innovantes de manière systématique et organisée, offrant une nouvelle façon de penser la résolution de problèmes, plaçant l’utilisateur au centre de la discussion. Connaissant ses désirs, ses besoins et ses préoccupations, la méthodologie propose des solutions plus percutantes pour le client final et qui ajoutent de la valeur à l’entreprise.
Ce qui rend le Design Thinking si efficace, c’est son approche centrée sur l’humain. A travers un processus structuré en différentes phases, cette méthode conduit à la transformation de l’entreprise, contribuant à créer une culture de l’innovation, un engagement de ses équipes, le développement de projets plus affirmés et une meilleure relation coût/bénéfice dans le développement d’un produit/service.
3. Quel est l’objectif du Design Thinking?
Le marché évolue en permanence et les entreprises doivent être préparées à de nouveaux défis organisationnels et à des significations différentes pour les produits et services.
En plus d’aider au processus d’adaptation, l’innovation promue par le Design Thinking offre une vision globale et des outils indispensables pour l’identification des opportunités et des risques.
Le Design Thinking propose d’appliquer la pensée créative dans le contexte des affaires. Il s’agit d’une nouvelle pratique de marché qui discute et combine des solutions innovantes en partant du principe que l’on ne peut pas résoudre un problème avec le même raisonnement que celui qui l’a créé.
La méthodologie attribue des valeurs importantes pour la création d’une culture de l’innovation, telles que la collaboration, l’empathie, la co-création, la tangibilisation et les tests. Le Design Thinking peut être utilisé dans n’importe quel contexte d’affaires et sert de catalyseur pour d’autres approches, telles que Agile, Lean Start-up et la Gamification.
Abonnez-vous pour recevoir nos mises à jour
Remplissez le formulaire pour recevoir notre contenu le plus frais
4. Le processus du Design Thinking
Un projet de Design Thinking consiste à recueillir des informations sur les problèmes réels des utilisateurs finaux, à comprendre leur parcours et à proposer des solutions tangibles. Le processus est divisé en cinq étapes : Immersion, Analyse et Synthèse, Idéation, Prototypage et Réalisation.
Tout d’abord, il y a une recherche de contextualisation de la problématique définie par les parties prenantes de l’entreprise, la collecte de données et la formulation d’hypothèses. Ensuite vient l’analyse des données recueillies et le recadrage de la situation initiale à partir de la transformation de ces données en informations pertinentes.
La troisième étape est l’organisation de séances de brainstorming collectif et l’utilisation d’outils pour créer des solutions innovantes. Ensuite, des périodes de test sont effectuées pour valider la valeur des idées pour le client final.
À la fin du processus, les idées sont affinées et mises en œuvre, en s’assurant qu’elles sont aptes au développement. Consultez les étapes détaillées du processus de Design Thinking ci-dessous.
Immersion
Analyse et Synthèse
Idéation
Prototypage
Mise en oeuvre
5. Outils utilisés dans le Design Thinking
C’est la recherche préliminaire sur le terrain qui aide l’équipe à comprendre le contexte sur lequel elle doit travailler et fournit des éléments pour la définition des profils des utilisateurs, des acteurs et des environnements ou des moments du cycle de vie du produit/service qui seront explorés dans l’immersion approfondie.
La recherche exploratoire facilite également la familiarisation des membres de l’équipe avec les réalités dans lesquelles les produits et services seront utilisés et aide à élaborer les sujets à étudier dans la recherche documentaire.
La recherche documentaire est la recherche d’informations sur le thème du projet dans diverses sources telles que les sites Web, livres, magazines, blogs, articles, entre autres.
Créée à partir d’une arborescence de thèmes liés au projet, la recherche permet d’obtenir des informations auprès de sources autres que les utilisateurs et acteurs directement impliqués dans le projet.
L’interview est une méthode d’obtention d’informations par le dialogue, qui peut s’appuyer sur d’autres outils de la démarche Design Thinking. Les rapports ont cherché à imprégner le sujet de recherche et les thèmes centraux de la vie des personnes interrogées.
L’activité est particulièrement utile pour comprendre les expériences de vie de la personne interrogée, ainsi que ses opinions et ses comportements. L’intervieweur doit encourager le participant à expliquer le pourquoi des réponses afin qu’il puisse comprendre le sens complet de ce qui est dit.
Les entrevues suivent un protocole prédéterminé, qui peut être flexible selon la conversation. En approfondissant les points de vue des personnes interrogées, il est possible d’identifier les polarités et les similitudes, ainsi que leurs origines et leurs conséquences, ce qui contribue au développement de personnages et à l’étape de l’idéation.
Pour explorer davantage les rapports d’interviews, il est courant d’utiliser des tactiques et des instruments d’observation pour susciter des actions, comme l’archéologie des faits et des cartes d’évocation culturelle.
Les livrets de sensibilisation sont des outils utilisés pour obtenir des données, généralement lorsque l’utilisateur est physiquement éloigné. Parmi les avantages de cet outil, on notera sa faible interférence pendant l’enregistrement des actions menée par le sujet et sa plus grande intimité dans les sujets plus sensibles.
Ces livrets sont également largement utilisés dans les sessions génératives, ce qui permet une plus grande intimité avec le sujet pendant l’échange d’expériences.
Ici, le chercheur simule la vie d’une personne ou d’une situation étudiée. Dans cette activité, les membres de l’équipe peuvent acquérir des connaissances en expérimentant des situations qu’ils n’auraient pas vécues normalement.
En plaçant le chercheur à la place de son objet d’étude pendant une certaine période (qui peut durer plus d’une journée), l’activité génère une empathie entre les parties et permet au professionnel d’interagir avec d’autres contextes et points de vue.
Les sessions génératives sont des réunions au cours desquelles les parties prenantes du projet sont invitées à mener ensemble des activités au cours desquelles elles présentent leurs points de vue et partagent leurs expériences sur les questions liées au projet. Quelques jours avant les séances, des documents de sensibilisation sont distribués afin que les participants se sentent plus à l’aise avec le sujet. Cette approche permet d’enrichir les observations faites lors des interviews ethnographiques.
La technique du Shadowing consiste à suivre un utilisateur (ou un autre acteur du processus) sur une période donnée qui inclut son interaction avec le produit ou le service analysé.
Le but de l’activité est de comprendre comment la personne suivie est liée au contexte étudié, ses émotions, ses attentes et ses habitudes. Dans ce cas, le chercheur ne doit pas poser de questions ou s’immiscer dans le contexte, mais plutôt enregistrer discrètement le processus en prenant des notes, en prenant des photos ou en filmant.
Les cartes d’Insight sont des considérations faites à partir de données réelles issues des recherches exploratoires, de bureau et approfondies qui sont transposées en cartes pour rendre la consultation plus facile. Elles contiennent habituellement un titre qui résume les résultats et le texte original recueilli dans le cadre de la recherche.
Elles peuvent aider à créer le diagramme d’affinité pour identifier les modèles et les relations des données. Ces cartes sont utilisées à divers moments à l’étape de l’immersion, soit pour consigner les principaux résultats d’une recherche documentaire, soit pour dissocier les renseignements importants de l’enquête approfondie.
Le diagramme d’affinité est créé après l’organisation, l’analyse et le regroupement des cartes d’Insight en fonction d’hypothèses comme l’affinité, la similarité, la dépendance ou la proximité. Ceci crée un diagramme qui définit les principaux thèmes à travailler.
L’outil Diagramme d’affinité est important pour la révision et l’organisation des annotations. Il peut être réalisé en collaboration et sert à identifier les domaines où les possibilités d’un projet sont les plus grandes.
L’information peut être réorganisée autant de fois que nécessaire, mais il est important de conserver des archives de chaque version du diagramme pour aider à comprendre le sujet et rendre l’évolution du raisonnement plus tangible.
Les cartes conceptuelles fournissent une organisation visuelle simplifiée de données de terrain complexes à différents niveaux de profondeur. Le but d’une carte conceptuelle est d’illustrer les liens entre les données, ce qui permet un raisonnement plus linéaire et l’extraction de nouvelles significations de l’information.
Il s’agit de lignes directrices sur les éléments qui doivent être constamment renforcés au cours de l’élaboration d’un projet. Ces critères servent à déterminer les limites des tâches, tout en maintenant l’orientation proposée.
Ils découlent habituellement de l’analyse de l’information recueillie au cours de l’étape d’immersion. L’application des critères directeurs dans le cadre du projet permet l’identification des problèmes nécessaire à l’élaboration d’une solution sur mesure
La carte d’empathie est un tableau qui synthétise les informations des clients sur ce qu’ils disent, font, pensent et ressentent. L’outil est utilisé lorsqu’il y a beaucoup d’informations sur le terrain et qu’il est nécessaire de mieux comprendre le public cible.
La cartographie sert de base à l’identification des besoins et des opportunités pour le projet. La carte d’empathie est divisée en six zones, qui doivent être complétées en fonction des questions suivantes concernant le client :
- Que voit le client?
- Qu’entend le client ?
- Qu’est-ce que le client pense et ressent vraiment ?
- Que fait et que dit le client ?
- Quelles sont les difficultés du client ?
- Quelles sont les réalisations du client ?
Les Personnages sont des archétypes fictifs qui incarnent les valeurs de la marque. Ils représentent la perspective du client idéal et sont conçus à partir de la synthèse des similitudes et des polarités des comportements observés dans un groupe donné.
La construction des Personnages doit être accompagnée d’histoires pour illustrer les besoins de cet utilisateur fictif et contenir des informations telles que l’âge, le sexe et une description de son profil comportemental. Vous pouvez trouver un cas pratique où des personnages ont été créés pour imiter les patients chroniques d’un hôpital sur notre site.
Les Personnages Acheteurs sont des profils utiles, réels et détaillés sur les clients fidèles d’un produit ou d’un service. Comme il s’agit de véritables représentations, les Personnages Acheteurs peuvent aider dans des activités plus stratégiques pour l’entreprise, telles que le ciblage de contenu, l’amélioration des fonctionnalités et de la convivialité des applications, sites et systèmes et dans la personnalisation du marketing électronique.
Le parcours de l’utilisateur est une représentation graphique des étapes de la relation entre les utilisateurs et les produits ou services. L’outil décrit visuellement le flux d’interactions et est utile pour comprendre les réactions des clients à des situations inattendues, telles que des défaillances possibles de la fonctionnalité.
Le parcours de l’utilisateur doit être une carte détaillée, étape par étape, du cycle de la relation client avec l’entreprise, avant, pendant et après l’interaction de l’utilisateur avec le produit ou le service.
Il peut être utilisé avec les Personnages ou les Cartes d’Insight, comme dans cet exemple d’un parcours pour acheter une obligation de capitalisation.
Téléchargez notre guide – Comment cartographier le parcours de l’utilisateur
Le Plan d’action est une matrice visuelle schématique qui représente simplement l’ensemble du système d’interactions qui caractérise la prestation des services. Ici, nous cartographions les différents points de contact du service et les actions que les clients ont avec eux, des opérations visibles à celles qui se déroulent « en coulisse « .
L’utilisation d’un Plan d’action est recommandée lorsque vous souhaitez visualiser le service sous tous ses aspects pour trouver des points d’amélioration et de nouvelles opportunités. L’outil décrit les preuves physiques du problème, les différents acteurs des interactions et les interdépendances tout au long du parcours, facilitant l’identification des défauts et la surexposition des clients.
Recadrer, c’est examiner les questions restées sans réponse dans une entreprise à partir de perspectives différentes, ce qui permet de déconstruire les croyances et les hypothèses sur une entreprise, un produit ou un service. Il s’agit de la première étape dans la construction de solutions innovantes.
On procède par cycles de recadrage, qui sont répétés jusqu’à ce que les personnes impliquées dans la résolution du problème puissent voir la question à travers de multiples prismes. Les cycles sont divisés en étapes de capture, transformation et préparation.
Au cours du cycle de capture, on recueille des données sur les croyances ou les hypothèses d’un intervenant concernant le produit, le service ou l’entreprise. Les informations acquises à ce stade seront prouvées ou rejetées après traitement.
Dans le cycle de transformation, l’équipe de projet cartographie les informations recueillies et ajoute de nouvelles perspectives. Dans cette partie, il est courant d’utiliser des cartes mentales et des parcours, selon le but recherché.
Enfin, la préparation est le moment où le matériel de sensibilisation est créé. Ce matériel servira à encourager l’interlocuteur à utiliser des pensées différentes de celles à l’origine du problème pour le résoudre.
Le brainstorming est un processus créatif qui vise à stimuler la génération d’un grand nombre d’idées dans un court laps de temps. Il est généralement mené en groupe et animé par un modérateur chargé de stimuler la créativité des personnes impliquées sans perdre de vue l’objectif visé.
Afin de générer des opportunités de solutions créatives, il est courant que le groupe participe à la phase d’Immersion, ainsi que d’utiliser des données, telles que les Personnages.
Le processus de génération des idées contient un ensemble de règles générales pour dynamiser le processus. Elles sont :
- La qualité par la quantité ;
- Évitez de juger les idées ;
- Les idées audacieuses sont les bienvenues ;
- Combinez et affinez vos idées ;
L’atelier de co-création est une réunion de collaboration organisée par l’équipe de Design Thinkers qui réunit des individus de différents domaines pour favoriser des solutions novatrices. Les invités sont toujours des parties prenantes ayant un certain type d’implication dans le problème à résoudre, et ils peuvent avoir une participation directe ou indirecte dans le processus.
Les ateliers sont un outil très utile pour valider les idées d’une équipe qui n’est pas nécessairement impliquée dans le quotidien du projet, mais qui peut contribuer de façon décisive à son avancement, comme par exemple avoir des professionnels présents uniquement pendant le parcours utilisateur.
Le Menu des idées est un catalogue qui synthétise toutes les idées générées dans le projet et les rend tangibles. Le résultat final ressemble aux actions tactiques de mise en œuvre présentes dans un plan marketing.
Le menu comprend presque toujours des commentaires sur les idées et leurs résultats, et le résultat peut être imprimé sous forme de carte pour rendre les idées tangibles lors des réunions, ateliers et présentations de projets.
C’est l’analyse stratégique de la validation des idées générées pour résoudre un problème. La grille liste les avantages et les inconvénients de la mise en œuvre de chaque solution afin que les idées les plus stratégiques soient classées par ordre de priorité lors du prototypage.
Cette ressource est souvent utilisée lorsque le volume d’idées est trop important pour être réalisées simultanément ou lorsque certaines complètent d’autres. Pour élaborer une grille de positionnement, les idées générées dans les ateliers de co-création sont répertoriées et ensuite regroupées selon des critères tels que l’urgence ou la facilité de mise en œuvre. La grille peut être croisée avec d’autres outils pour générer des solutions plus affirmées pour l’utilisateur.
Le Brainwriting est une réunion qui ressemble au Brainstorming, mais qui a lieu avant que la discussion créative ne commence. Chacun est censé écrire ses idées de façon anonyme sur des morceaux de papier qui seront mélangés. Cette technique permet aux professionnels introvertis ou aux employés en formation et stagiaires d’avoir une équité créative. L’objectif est de construire ensemble une solution.
Il existe une autre version de Brainwriting, dans laquelle les participants écrivent leurs idées sur des feuilles de papier pendant une période prédéterminée et, à la fin, doivent échanger leurs feuilles. Dans cette dynamique, il est possible de compléter les idées des autres participants.
Ce sont de simples représentations d’interfaces graphiques avec différents niveaux de fidélité, mais elles sont dessinées à la main et cherchent à rendre une idée tangible. Ils sont largement utilisés lorsqu’il est nécessaire de créer une solution numérique qui a de multiples mécanismes d’interaction ou des flux d’interaction complexes.
Dans notre article sur les Prototypes papier dans le Design Thinking, il est possible de voir des exemples pratiques de l’utilisation de cet outil et des résultats obtenus grâce à lui.
Un modèle volumétrique est une représentation en 3D d’un produit avec différents niveaux de fidélité, et il est utilisé pour se faire une idée de son existence conceptuelle et la transformer en quelque chose de concret.
Vous trouverez sur notre blog un article qui présente une étude de cas où les employés d’une entreprise ont eu de la difficulté à communiquer des idées. La solution consistait en un modèle volumétrique appelé iPad analogique. Jetez-y un coup d’œil !
Il s’agit d’une simulation qui peut représenter des interactions entre des personnes et des objets, ou des dialogues dans lesquels certains rôles sont assumés, dans le but de tester, construire ou détailler les étapes d’une procédure pour améliorer l’expérience d’un service.
Les storyboards sont des représentations visuelles d’une histoire à travers des cadres statiques. Ils fonctionnent comme des scripts visuels et peuvent être créés avec des dessins, des collages, des photographies ou tout autre technique de représentation graphique.
L’outil est bien connu dans le contexte audiovisuel et sert à visualiser les procédures filetées d’une solution. Pour construire un bon storyboard, vous devez d’abord avoir une idée claire de ce que vous voulez communiquer, construire un scénario écrit et ensuite séparer l’histoire en sections.
Avec le storyboard, il est possible d’identifier les points ouverts dans un flux de produits ou d’affiner un service final.
Un prototype de service est une simulation d’objets, d’environnements ou de relations interpersonnelles qui représentent les aspects d’un service, afin d’éclairer l’utilisateur dans le contexte de la solution proposée et d’expliquer comment le service devrait idéalement fonctionner.
Le Produit Viable Minimum est un concept dérivé de la méthodologie Lean, bien connue dans le monde des affaires et qui consiste à développer la version la plus simple possible d’un produit, service ou fonctionnalité pour obtenir la validation commerciale de sa proposition de valeur.
Le produit minimum viable ne doit pas être confondu avec un objet, un dispositif ou un système sans fonctionnalité. Son but est de tester le potentiel des idées principales d’un projet et d’obtenir l’approbation d’un public particulier avant d’investir dans des cycles plus fonctionnels ou un aménagement séduisant.
6. Design Thinking et Méthodologies Agiles
Le monde est en train de se transformer. La technologie évolue plus rapidement et les entreprises doivent s’adapter, car les business models qui les ont précédées sont brusquement menacés par les produits et services émergents.
En général, les approches commerciales traditionnelles consistent à identifier les opportunités de marché dont la solution implique le développement d’un nouveau logiciel ou la consolidation d’un logiciel existant.
Cependant, la façon traditionnelle de développer des solutions numériques s’écarte de plus en plus des attentes du marché, qui attend un processus plus agile, collaboratif et répondant aux besoins réels du consommateur. Et pour suivre ce dynamisme, il est nécessaire de changer.
La bonne nouvelle, c’est que le nombre d’entreprises qui comprennent déjà l’importance de concentrer leurs efforts sur l’expérience utilisateur et d’optimiser les processus internes est en hausse. Et dans la recherche constante de nouvelles stratégies d’innovation, l’union entre Design Thinking et Développement Agile s’accompagne de la proposition d’augmenter la productivité de l’équipe pour fournir continuellement des solutions à haute valeur marchande.
Dans la pratique, l’utilisation conjointe des deux approches vous permet d’apprendre de l’utilisateur, de tester et d’améliorer continuellement le produit final, d’ajouter de l’innovation aux produits livrables et de créer des solutions technologiques plus audacieuses. Mais ce n’est pas tout. La combinaison de DT et d’Agile permet d’aligner la culture organisationnelle de l’entreprise avec la dynamique commerciale exigée par le marché actuel.
7. Business Intelligence et Design Thinking
L’évolution des médias numériques s’est faite très rapidement, de l’émergence de l’ordinateur au boom qui a conduit au scénario actuel d’une technologie presque omniprésente. Il suffit de se rendre compte que nos smartphones ont une plus grande capacité de stockage de données que les meilleurs ordinateurs des décennies passées.
Cela signifie que de plus en plus de données sont stockées chaque seconde sur Internet. De nos jours, les individus et les organisations laissent des « empreintes numériques » inéluctables partout où ils vont. Et cet univers va au-delà des sites web et des réseaux sociaux, accessibles via nos ordinateurs, tablettes et smartphones.
L’ »Internet des objets » évolue également à grande vitesse, entraînant de profonds changements dans le monde des affaires et dans l’expérience des individus. Les téléviseurs, les réfrigérateurs, les horloges et même les lunettes sont déjà développés comme des appareils intelligents, connectés et capables de stocker et de transmettre des données. De plus, ils enregistrent les habitudes et les informations pour le marché. Après tout, plus l’entreprise a de connaissances sur ses clients, plus elle connaît son métier.
Prévoir les tendances de consommation est une tâche énorme. C’est pourquoi cet énorme volume de données représente une opportunité pour les entreprises de pouvoir recentrer leurs efforts afin d’assurer leur succès en prenant des décisions basées sur des informations fiables.
Consultez notre infographie: Design Thinking + Business Intelligence: une nouvelle approche
Piste de données
Dans le cadre de ses activités, une entreprise produit et recueille beaucoup d’informations, ce qui génère les données nécessaires pour identifier les aspects qui doivent être modifiés et ceux qui doivent être conservés. Ces données constituent le matériel de travail utilisé par le processus de Business Intelligence.
Le B.I. est le processus par lequel l’information commerciale est extraite, à l’aide de diverses techniques, afin de trouver des améliorations au processus décisionnel de l’entreprise. C’est pourquoi il est crucial que l’entreprise garde sa base de données organisée. La base de données raconte l’histoire de l’entreprise, ses problèmes et ses qualités.
Appliquer le B.I. dans l’entreprise
La nécessité d’appliquer la Business Intelligence intervient à un moment où l’entreprise a besoin de mieux comprendre ce qu’il faut faire avec les données obtenues. Il est cependant important de comprendre que la B.I. va au-delà de la relation entre l’entreprise et son consommateur. Cette méthodologie intègre des informations provenant de tous les secteurs de l’entreprise pour générer des solutions aux conflits internes et à la gestion des affaires, que ce soit au niveau des employés, des clients ou des fournisseurs. En d’autres termes, elle couvre l’ensemble de la chaîne commerciale.
B.I. + DT: le Design Thinking comme approche complémentaire
Le focus du Design Thinking, l’aspect humain et les besoins des utilisateurs, s’accordent parfaitement avec la B.I., car c’est une méthodologie puissante, basée sur une analyse qualitative et centrée sur l’empathie avec le public d’un produit ou service.
L’occasion de réinventer son modèle de gestion, c’est d’abord d’admettre que les anciennes solutions ne résolvent pas les nouveaux problèmes. Pour répondre à ce besoin d’innovation de processus, la combinaison de la Business Intelligence et du Design Thinking offre un itinéraire complet allant de la collecte de données au test des idées et à la mise en œuvre des actions.
La combinaison de la Business Intelligence et du Design Thinking atteint un niveau sans précédent de compréhension des réalités de l’entreprise. Et ce, en incorporant les facteurs subjectifs des relations humaines impliquées dans l’équation. Cette combinaison permet de combiner les données numériques avec le contexte social.
Téléchargez l’ebook: Business Intelligence + Design Thinking